Le plus grand succès au cinéma romand

« Le métier de vivre » actuellement en tournage à Yverdon

Un grand succès public

« À l’école des Philosophes » est à ce jour le plus grand succès du cinéma romand toutes catégories confondues depuis « Ma vie de Courgette » sorti en 2016.

Une réussite inespérée pour un documentaire qui traite du sujet difficile de l’enfance en situation de handicap mental, et ceci malgré le boycott d’une grande partie du milieu du cinéma après la polémique de la lutte contre la vente de drogue devant les écoles à Lausanne.

Le pari était risqué, mais séance après séance, souvent en présence des protagonistes, l’émotion a gagné un public de tout âge et le bouche à oreille a fonctionné.

Après avoir conquis le coeur des Romands, le film sort en Suisse alémanique où la critique et les spectateurs lui ont déjà réservé un accueil chaleureux aux avants-premières à Bâle, Zurich ou Berne.

Un message positif pour l’éducation

«  À l’école des Philosophes » est une belle opportunité pour réfléchir et débattre sur la place du handicap dans nos écoles et dans la société en général. Avec le soutien pédagogique de RTSdécouverte, E-media et Kinokultur in der Schule, des milliers d’élèves, d’étudiants et d’enseignants ont déjà eu l’occasion de participer à des projections suivies d’une discussion avec des spécialistes.

Soutien pour une école au Ladakh

En collaboration avec la fondation de Verdeil, une partie des bénéfices de l’exploitation du film seront versés à l’unique école spécialisée du Ladakh fondée par l’enseignante suisse Mara Casella. Plus de 35’000.- ont déjà été réunis pour soutenir la future extension de l’école et former de nouveaux enseignants sur place.

La suite du film en tournage 

Après avoir filmé les premiers pas d’un petit groupe d’enfants qui s’ouvre à la vie et au monde dans une école spécialisée d’Yverdon, le tournage du prochain film « Le métier de vivre » s’intéresse à l’entrée dans la vie active d’adolescents en situation de handicap mental. La sortie au cinéma est prévue à l’automne 2020.

Vive le cinéma suisse,
vivent les différences !

 

 

 

 

Fernand Melgar